L'éveil spirituel

 L’éveil spirituel

Qu’est-ce que l’éveil? Rarement c’est un événement ponctuel mais habituellement plutôt un processus où l’être se dévoile à lui-même, où l’être découvre et exploite le sens profond de sa vie. C’est une compréhension plus profonde et graduelle des mondes visibles et invisibles. C’est la réalisation de Soi dans l’unité. 

S’éveiller, c’est être plus conscient de nos peurs, de nos mécanismes de défense, de notre ego, des pensées qui envahissent notre mental. Être éveillé ne veut pas dire devenir parfait et ne plus ressentir que des émotions positives. Être éveillé ne veut pas dire qu’on perd notre humanité. Ça veut plutôt dire que nous devenons tout à fait conscient de nos imperfections et que nous les acceptons exactement comme elles sont. Nous acceptons nos part d’ombre et notre lumière. Être éveillé veut dire qu’on comprend pleinement le sens et la valeur de nos émotions, positives et négatives, sans les réprimer par moralité. Avec la conscience et la guérisons des blessures, les émotions négatives perdent naturellement de leur force.

S’éveiller, c’est étendre sa conscience pour sortir de l’illusion de la vie matérielle. S’éveiller c’est dévoiler son Soi, au-delà du moi. 

S’éveiller, c’est ouvrir son coeur à l’amour universel.

Un chemin solitaire

Seul(e), à la découverte de soi et du monde. 

L’aide extérieure est là,

Mais les pas doivent être les nôtres.

À un certain moment,

L’aide physique n’est plus nécessaire.

Seule la guidance intérieure,

Aide à tracer le chemin.

Lors des premiers pas,

Une grande solitude se faire sentir.

Cette solitude est une illusion. 

Nous ne sommes jamais seuls.

Il y a un écart, plus ou moins grand, entre ce qui se passe dans ce monde physique et ce qui se passe de l’autre côté de sa frontière. Il y a un gouffre franchissable qui sépare ces deux espaces, le monde matériel d’avec tout le reste.

Ce gouffre n’est qu’une mince ligne à franchir par la conscience élargie qui laisse entrer en soi, en une fraction de seconde, l’immatériel.

Quand ce gouffre est franchi consciemment, l’âme met en évidence des dissonances qui la blessent, des dissonances entre ce qui est et ce qui devrait être. Alors le travail conscient commence pour réaligner ce qu’on manifeste dans le réel pour permettre l’harmonie de tous ces espaces. Et la patience qui devient nécessaire, lorsque cette clarté nous éblouie, peut devenir ardue à maintenir. Il faut accepter qu’on ne peut voir clairement que ce qu’on est prêt à voir, sans oublier que l’éternité ne sera jamais pressée.

Si vous voyez un mur et pensez qu’il vous protège contre les ténèbres sans fin, vous ne voudrez pas vous en approcher. Par contre, si vous voyez un mur qui empêche la lumière d’entrer, vous voudrez vous en approcher afin de l’abattre. On dit souvent qu’il faut traverser la nuit la plus noire pour découvrir la lumière infinie; car ce que nous appelons noirceur n’est en fait qu’un obstacle à la lumière. Vous devez franchir ces murs.

Michael A. Singer

L’éveil

Ce qui est très difficile sur le chemin de l’éveil, c’est de se déconstruire. D’accepter le moment où tout s’écroule, ce moment où on a l’impression de tout perdre.

Ce qui fait mal c’est que l’ego résiste. Il ne veut pas que cela se produise.

Ne t’en fais pas. Tout cela est temporaire et tu dois comprendre que cette situation est douloureuse mais nécessaire.

Ce que tu dois réaliser: Ta maison a été construite toute croche. Les murs tiennent par la peur. Avec les années tu as bouché les trous, réparé quelques bris ici et là, nettoyé quelques inondations mais aujourd’hui, ta maison ne tient plus du tout. Elle s’écroule. Ta douleur vient du fait que tu prends cet écroulement pour un échec.

Ce n’est pas un échec.

Tu as construit cette maison selon les plans qu’on t’avait donné. Tu as fait de ton mieux. Maintenant, laisse tomber tout cela. Cette maison ne te correspond plus.

Prends ton temps. Tu peux reconstruire quelque chose de plus beau, chaleureux et qui te ressemble vraiment. Tu as maintenant les outils pour bâtir quelque chose de solide, de spacieux, d’épuré, qui ne tient pas par la peur… mais par l’espoir.

Et tout cela… jusqu’à la prochaine déconstruction.

La souffrance

La porte de l’éveil

En savoir plus

L’humilité naît lorsque cesse totalement la vanité; alors on ne sait pas ce que c’est qu’être humble. L’homme qui le sait est vaniteux.

L’homme qui se sait silencieux, qui sait qu’il aime ne sait pas ce qu’est l’amour, ni ce qu’est le silence.

Krishnamurti

 

La vision réelle est celle où il n’y a plus « celui qui voit » et « ce qui est vu ».

Ma Ananda Moyi

Ma Ananda Moyi

Assieds-toi sur le bord de l’eau

Commence à méditer

Quand le silence s’installera en toi

Tu deviendras les vagues

Btissama

Soi: L’être inférieur et l’être supérieur

Quand je parle d’être inférieur et supérieur, il n’y a aucun jugement de valeur. Et évidemment ces explications sont incomplètes parce qu’elles ne peuvent pas l’être.

L’être inférieur est dense et c’est lui qui est sujet à la souffrance. L’être supérieur est en dehors du temps, sans forme, infiniment vaste et éternel.

L’être inférieur contient le corps, avec les émotions et les sensations physiques qui le traversent. Il contient également le mental et l’ego. Tout cela est pris dans une coquille bien étanche et une perte de mémoire lui permet d’entrer complètement dans l’expérience de la vie. La conscience est enfermée dans cette coquille et l’être inférieur a l’impression que son monde physique est tout ce qui existe et tout ce qui est réel. Cette coquille est son voile de l’illusion.

L’être supérieur est vaste et unifié. Il contient la connaissance universelle et l’énergie cosmique. Il nourrit l’être inférieur, souvent inconsciemment, jusqu’à ce que l’être s’éveille à sa nature plus complète. Une brèche alors est créée dans la coquille de l’être inférieur qui s’ouvre aux dimensions supérieures.

Le corps astral fait partie de l’être inférieur. Il voyage durant les rêves, emportant l’ego avec lui. Il navigue dans des couches de dimensions plus basses. Il revit des blessures pour les guérir, il échange avec des êtres moins avancés spirituellement pour les aider et plus avancés pour recevoir de l’aide.

Puis on peut avoir conscience et garder le souvenir d’expériences de l’être supérieur où l’ego n’est plus présent. Ces expériences sont uniques, magnifiques et indescriptibles. Elles font disparaître la peur de la mort.

L’être supérieur demeure et c’est l’être inférieur qui change d’une incarnation à l’autre. Et de vie en vie, la coquille de l’être inférieur devient de plus en plus mince, selon l’incarnation vécue. La kundalini est une énergie qui aide à fissurer la coquille.

Et tu sais quoi?

Pour accéder à ton être supérieur, tu dois purifier ton être inférieur. Cette purification dissout la coquille et la conscience s’élargit vers l’au-delà.

Les illusions

 

L’illusion de contrôle

Tu as le contrôle sur ta vie? N’oublie pas que c’est une illusion. De savoir que c’est une illusion te rend insécure? Accepte cette insécurité.

Ta conscience étroite te fait croire que tes actions contrôlent ta vie. Mais en fait ce que tu contrôles est minime face à l’immensité de ton existence. C’est ton ego qui te fait croire que tout est en contrôle. Parce qu’il veut se rassurer. Il a peur. Peur du changement. Peur du chaos. Peur du vide.

Quand tu réalises le si peu de contrôle que tu as sur ta vie, tu peux alors commencer à abandonner ce désir de contrôler. Tu peux commencer à embrasser avec sérénité la réelle incertitude de la vie et accepter l’impermanence de celle-ci.

Es-tu capable de faire des actions seulement parce qu’elles sont justes et qu’elles allument ton coeur, non dans un désir de contrôler le résultat mais dans la sérénité que le résultat sera celui qui devra être, celui qui devait exister?

L’illusion du temps

 

Le temps, comme nous le connaissons, est une construction du monde physique.  

Le mental croit saisir le temps parce qu’il a remarqué des cycles dans la nature. Il a alors décidé de les diviser, de les compter. Notre mental est un champion pour cela; diviser, compter, catégoriser, conceptualiser.

Réalise-tu que sans les cycles que l’on observe, on ne pourrait pas suivre le temps? Évidemment, nous vieillissons, donc nous voyons bien que le temps passe. Mais la fragmentation du temps est une construction du mental. 

Nous transformons un cycle (circulaire) en une ligne du temps (linéaire). Mais sans cycle, nous n’aurions nulle part où accrocher cette ligne.

Arrive-tu parfois à sortir du temps dans des moments particuliers où tu entres pleinement dans ce que tu fais, dans une connexion particulière avec ce qui t’entoure? Alors, chaque seconde que tu vis devient infinie. Si tu veux sortir de l’illusion du temps, sors de ton mental. Les moments que tu vivras seront alors en dehors du temps, comme lorsque tu rêves la nuit.

Mais ceci dit, l’illusion du temps, comme nous la vivons, est nécessaire à notre parcours sur terre et sa gestion fait partie des défis que nous devons relever.

Je ne vous demande pas de vaincre l’illusion, mais simplement de lui résister.

Yogananda

Yogananda parle ici de l’illusion du monde matériel dans lequel nous vivons. Le défi, quand on commence à sortir de cette illusion, c’est de constamment reperdre notre conscience en elle. De lui résister, c’est de réussir à garder, en tout temps, une conscience plus vaste. Mais tant que votre conscience n’en est pas sortie une première fois, vous ne pourrez pas comprendre cette phrase.

Faire tomber le voile de l’illusion?

Le monde dans lequel on vit est bien réel. Ce n’est pas une illusion.

Par contre, lorsqu’on est complètement englué dans l’expérience humaine, on oublie que cette réalité est très fragmentaire.

Si tu penses que ce qui existe est uniquement ce que tu vis dans ta vie éveillée, ce que tu perçois avec tes cinq sens, alors ta vision du monde est très incomplète.

Est-ce un problème de n’avoir conscience que de la réalité physique?

En soi, pas vraiment, mais quand on a une conscience limitée à cet espace, ce qu’on y vit prend alors une importance disproportionnée et la souffrance associée aux événements est plus grande. Cette souffrance peut être dépassée en élargissant sa conscience.

Quand la conscience s’éveille aux réalités plus vastes (quand tombe le voile de l’illusion), alors on peut relativiser ce qui se passe dans nos vies et on peut accorder à chaque événement sa juste valeur. Cette compréhension amène la paix et la sérénité. 

Cette expansion de la conscience est sans limite. Les réalités et les dimensions sont infinies, bien au-delà de ce qui est concevable par l’esprit humain. 

Au service de soi et des autres

Notre éveil spirituel ne peut être au service de l’humanité que lorsqu’il est bien ancré dans la matière. Notre éveil nous sert d’abord à nous-même, à notre protre évolution. Lorsque notre mission de vie devient claire, cet éveil se manifeste dans les services et l’aide qu’on apporte aux autres.

Comment s'ancrer?

L’ego spirituel

 

Si tu te sens supérieur aux autres parce que tu comprends des notions spirituelles… et bien malheureusement tu fais fausse route…

Tu peux te faire croire que tu es sur une magnifique voie spirituelle et ne pas te rendre compte que c’est ton ego qui se satisfait de cette nouvelle identité que tu te donnes.

L’éveil, c’est aussi de déjouer les pièges de l’ego et de réussir à ne plus le laisser mener notre vie.

Il n’y a rien de plus rusé que l’ego, surtout quand il se dit «spirituel».

Thierry Janssen

Vivre l’Éveil n’est pas un accomplissement. Il n’y a aucune raison de s’en enorgueillir. C’est seulement l’évolution naturelle d’un être qui a atteint une certaine maturité, à force de travailler sur soi, de recherches, de vécu et de compréhensions. 

On ne peut pas être fier de s’éveiller puisque celui qui exprime la fierté est l’ego et il est censé perdre au jeu de l’éveil.

Si vous avez en face de vous un être qui se dit être un maître, mais qu’il vous fait sentir qu’il est supérieur à vous, alors changez de maître… celui-la est encore pris dans un éveil égotique.

La sagesse de l’éveil vient aussi avec de grandes responsabilités. À vous de découvrir les vôtres!

La relation au Divin - une expérience

La spiritualité ne s’apprend pas dans les livres. Les écrits ne peuvent que nous réconforter dans nos apprentissages. Si tu lis sans expérimenter, tu ne peux pas avancer. Et tant que tu lis sans expérimenter, tu ne pourras pas comprendre.

Le calme et la beauté du monde naturel aident celui qui cherche à comprendre le but et la raison de sa présence sur la terre. La nature reflète beaucoup mieux que les livres les lois universelles de la Création. Pour l’Indien, la voix du Créateur parle à travers les éléments, les vents, les nuages, les plantes et les animaux. Son mode de vie lui permet de consacrer de longues heures à la réflexion et à la méditation. Les épreuves d’une vie ardue au sein de la nature l’amènent à une plus grande compréhension de lui-même et du monde qui l’entoure.

La relation de l’humain avec le Divin n’est pas le fruit d’un enseignement nourri, mais celle de l’expérience directe du Divin au sein du monde.

Aigle Bleu

La nostalgie de l'ailleurs

Certaines personnes ont beaucoup de difficulté à s’adapter au monde dans lequel on vit parce qu’elles ont en elles une nostalgie profonde et tenace de la paix, la liberté et l’unité de l’entre-vie. 

Tu ne crois pas à l’entre-vie? Ce n’est pas grave du tout.

Je pense que nous avons tous, à différents degrés, une certaine forme de nostalgie de l’ailleurs. Elle se manifeste de différentes façons et certains mal-êtres profonds en sont l’origine et demeurent inconscients. Ces personnes en quête d’absolu sont constamment déçues parce que l’absolu n’existe pas dans le monde de la forme (monde physique terrestre), bien que nous puissions nous y reconnecter dans le monde de la non-forme par la méditation et les expériences mystiques. Cette quête d’absolu engendre des souffrances insolubles, tant que la personne en demeure inconsciente et qu’elle n’accepte pas totalement la réalité du monde physique.

Nous pouvons réussir à nous sentir mieux et à nous rapprocher de cette sensation d’unité en éveillant notre conscience et en acceptant le monde physique tel qu’il est. 

L’illusion de séparation

Lorsque l’éveil spirituel n’est pas encore profond et permanent, la personne qui a eu un aperçu de l’unité, bref ou prolongé, et qui retombe dans la dualité terrestre peut le vivre comme une grande souffrance. Elle voit alors la dissonance entre ce qui est vécu dans ce monde matériel et ce qui réside de l’autre côté du voile de l’ignorance. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que cette souffrance vient du fait que l’éveil n’est pas encore assez avancé. C’est comme si la conscience a un pied dans un monde et un pied dans l’autre.

Mais quand l’éveil s’approfondit, le souffrance diminue parce que la conscience de la personne qui s’éveille s’élargit et commence à voir et ressentir l’unité à travers le monde matériel. La séparation entre les mondes s’atténue graduellement. Il y a réalisation que tout est imbriqué et l’illusion de séparation tombe.

Dîtes-vous que chaque étape que vous traversez est normale.

La voie indienne

Les trois qualités (guna) que l’on retrouve partout:

  • tamas: inertie, obscurité, inconscience
  • Rajas: mouvement, lutte, effort, passion
  • Sattva: lumière, harmonie, joie

Nous sommes toujours en équilibre instable; le guerrier, l’ascète et la brute se partagent agréablement notre demeure dans des proportions variables. Les diverses disciplines indiennes cherchent donc à établir l’équilibre: sortir du jeu des trois guna qui nous ballotte sans fin de la lumière à l’obscurité, de l’enthousiasme à l’épuisement et de la grisaille à nos joies fugitives et nos souffrances répétées, et de prendre position au-dessus, c’est-à-dire retrouver la conscience divine (yoga), qui est le lieu de parfait équilibre. À cette fin, elles visent toutes à nous sortir de l’état de dispersion et de gaspillage dans lequel nous vivons et à créer en nous une concentration suffisamment puissante pour briser les limites ordinaires et, le jour venu, basculer dans un autre état.

Satprem

Sortir du moule

Lorsque tu vis une transformation intérieure profonde et rapide, il se peut que le monde autour de toi ne suive pas et que tu te sentes de moins en moins à ta place. Tu auras alors à faire un choix: quitter ou rester. Si tu décides de rester, c’est que tu auras senti que ton rôle est d’aider ce milieu à se transformer à son tour. Si tu dois quitter, ne ressens aucune culpabilité, c’est que ton chemin est ailleurs.

Partager ou pas?

Si tu es sur un chemin d’éveil, je te suggère de ne parler de tes expériences qu’à ceux et celles qui pourraient comprendre ce que tu vis ou à des personnes qui ont déjà emprunté le même chemin. Sinon, la réaction des autres peut créer en toi des doutes et de la confusion, surtout si tu es en début de parcours. Parfois, même les personnes que tu penses qui peuvent comprendre, ne pourront pas t’aider pour différentes raisons (peur, jalousie, incompréhension). Je sais à quel point c’est difficile de garder pour soi tous ces chamboulements, mais patience…

Il est important d’aller chercher une aide professionnelle extérieure si tu en ressens le besoin. Tu dois trouver un professionnel qui va comprendre ton cheminement spirituel.

N’oublie pas que c’est un chemin qui est d’abord en soi et pour soi, où il faut accepter sa profonde solitude pour ensuite comprendre qu’elle n’en est rien.

La métaphore du prisonnier et de sa cuillère

Des gens me disent: « je n’arrive pas à méditer, c’est trop dur. J’ai l’impression de ne pas avancer. »

Alors je leur parle de la métaphore de la prison.

Tu es un prisonnier. Tu veux te libérer et une façon d’y arriver est de creuser un tunnel pour en sortir. Avec ta cuillère, tu creuses un peu chaque jour le mur de ta prison, ne sachant pas trop si un jour tu verras la lumière. Mais tu sais que la lumière est là, tout prêt.

Si tu persévères, avec de la volonté, du courage et surtout de la foi, il est absolument certain que tu vas y arriver. Ce mur n’est pas infini. Mais en grattant, tu peux avoir l’impression que tu n’avances pas et que ce que tu fais ne sert à rien mais non… chaque coup de cuillère te rapproche de ta libération.

Assieds-toi sans but et respire. Médite sans objectif, entre simplement à l’intérieur de toi et observe. Ne recherche aucune expérience particulière. Fais cela avec constance. Fais cela dans la paix et dans la joie.

Chaque moment que tu prends avec toi-même, accepte-le tel qu’il est parce qu’au début ton eau intérieure sera perturbée par la boue remuée, puis cette vase retournera au sol et ton eau deviendra claire et pure.

Mais au-delà de cette métaphore, tu es déjà libre sans le savoir. Le mur de ta prison pourrait s’écrouler en quelques secondes. Veux-tu vraiment détruire ce mur? Est-ce que ce mur te sécurise ou tu n’as même pas conscience que ce mur existe? Quand tu ne sais pas que tu es prisonnier, c’est le plus grand obstacle à ta libération!

Je vois la clarté où il y a du brouillard.

Je vois la vérité où il y a le doute.

Je vois la lumière où il y a de l’ombre.

Je ressens la mémoire où il y a l’oubli.

Btissama