La spiritualité de l’enfance
Les enfants sont des êtres profondément spirituels. Ils sont purs et ne sont pas encore prisonniers de leur ego. Ils ont des capacités médiumniques et des souvenirs de leurs vies passées. Par contre, en grandissant, la majorité d’entre eux perdront ces souvenirs et ces facultés.
Cet oubli est normal, planifié et certainement nécessaire pour bien entrer dans l’expérimentation de la vie. Par contre, il serait idéal que chaque enfant puisse retenir en lui l’énergie de son âme et la capacité d’exprimer ses dons.
Aider l’enfant à ne pas oublier son âme
Sais-tu comment faire pour aider ton enfant à ne pas oublier son âme? À ne pas oublier qui il est?
Tu dois d’abord réussir à voir et ressentir l’âme de ton enfant, au-delà de ce qu’il manifeste dans le monde matériel (ses besoins à combler, ses crises, etc…) Puis tu dois lui renvoyer cette sensation en miroir, dans ton regard. Il verra le reflet de son âme à travers tes yeux. Si tu arrives à maintenir cette vision de ton enfant, quand il regardera dans tes yeux, il y verra continuellement son âme pure, puissante et ainsi il aura moins de chance de l’oublier.
Mais pour réussir à faire cela, il faut que tu te sois reconnecté à ta propre âme et que tu en es récupéré tous les morceaux.
La puissance des mots
Quand tu veux rassurer un enfant, ne lui dit pas: « n’aie pas peur! » parce que l’enfant entend le mot peur et c’est ce qui va vibrer en lui. Il faudrait donc plutôt dire: « aie confiance! »
Je vous encourage à porter une attention aux mots que vous utilisez. Chaque mot transporte une énergie puissante. À vous de choisir l’énergie qui vous enveloppe, vous et votre famille.
Une étape manquante à l’éducation des enfants
Quand j’étais jeune, je trouvais cela paradoxal d’aider les enfants à construire leur ego, pour ensuite devoir s’en détacher une fois adulte pour goûter à la paix. Et bien, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il manque une étape dans l’éducation de l’enfant.
Tout d’abord, on s’entend tous pour dire qu’il faut aider l’enfant à construire un ego sain. C’est-à-dire, une confiance en soi qui permet la réalisation de ses rêves dans ce monde matériel. C’est également un ego qui va permettre la protection de soi et le respect de soi vis-à-vis des autres.
Les enfants blessés développent un ego inversé où il y a de l’auto-dévalorisation et un sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas être à sa place. D’autres enfants blessés réagissent au contraire en développant un ego narcissique où il y a un faux sentiment de toute puissance et de supériorité.
Un ego sain se développe dans l’accompagnement de l’enfant dans la bienveillance et dans l’amour. Un ego sain se développe quand le parent évite de projeter son ego blessé sur ses enfants.
Mais l’étape qui manque à tout cela, c’est de faire réaliser à l’enfant qu’il n’est pas son ego. Pour transmettre cela à l’enfant, il faut d’abord l’avoir intégré soi-même. Ainsi, l’enfant vivra moins de souffrances durant sa vie et n’aura pas un travail colossal de déconstruction de l’ego une fois adulte. Il faut aussi aider l’enfant à soigner les blessures avec lesquelles il est venu au monde pour qu’elles modulent le moins possible la construction de son ego. (Et oui, les enfants viennent au monde avec des blessures très clairement identifiables).
L’ego n’est pas un ennemi. C’est notre outil le plus précieux. Mais il ne faut pas s’identifier à lui en pensant que nous sommes lui. Est-ce que vous vous croyez être le marteau qui construit votre maison? Bien sûr que non… alors vous n’êtes pas votre ego. On s’identifie à lui parce qu’il est à l’intérieur de nous. C’est alors facile de se laisser prendre.
Les enfants sont magnifiques en méditation parce qu’ils sont beaucoup plus prêt du moment présent que les adultes. Il faut leur apprendre qu’ils sont beaucoup plus que cette petite voix intérieure qui parle, qui veut, qui n’est jamais contente ni satisfaite,…
Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour faire ce chemin!
Modèle parental autoritaire
Je ne crois plus au modèle parental qui dit à l’enfant: « Je sais ce qui est bon pour toi. »
Savons-nous réellement ce qui est bon pour l’enfant?
Tant que nous ne sommes pas éveillés nous-même, je ne pense pas que nous le savons!
Dans un monde meilleur, chaque famille apprendra de ses enfants. Vous êtes tellement pressé de les instruire. Personne ne semble apprendre d’eux. Pourtant, ils ont beaucoup à vous enseigner. Juste parce que vous êtes plus vieux et puissant, vous cherchez à ce qu’ils vous ressemblent, sans même penser à ce que vous êtes, à ce que vous avez atteint, à votre statut intérieur. Mais personne ne réfléchit, sinon les gens apprendraient des petits enfants. Les enfants apportent tant de l’autre monde. Ils sont fraîchement arrivés. Ils portent encore le silence de la matrice, le silence de l’existence même.
Accompagner un enfant avec des capacités médiumniques
Vous avez un enfant avec des capacités médiumniques développées? Plusieurs enfants ont ces dons qu’ils perdent en vieillissant. Vous voulez aider votre enfant dans son cheminement? Il peut y arriver sans vous mais avec votre aide, il peut cheminer plus vite et prendre conscience de son pouvoir plus rapidement. Ça peut aussi lui permettre de ne pas perdre ses capacités, de ne pas bloquer ses dons par la peur et la souffrance que cela peut engendrer. Il apprendra alors à les contrôler, les utiliser pour accomplir ce pourquoi ces dons s’expriment en lui.
- S’il vous raconte ce qu’il voit, ne lui dites pas que ça n’existe pas. Écoutez sa réalité sans la juger. À l’inverse, quand il vous parle, ne lui suggérez pas ce qu’il pourrait voir, cela peut venir brouiller son expérience. Attention aux interprétations d’adultes que vous faites de ses paroles d’enfant.
- Il se peut que votre enfant ait très peur de s’endormir seul le soir parce que ses capacités peuvent être plus aiguisées juste avant l’endormissement. Restez avec lui pour l’aider à amener sa vibration en dehors de la peur. Aide-le à se sentir en sécurité. Expliquez-lui qu’il n’a absolument rien à craindre. Quand il apprendra à se rassurer seul, il n’aura plus besoin de vous pour s’endormir. Mais soyez patient, cela peut prendre du temps.
- Si votre enfant s’endort dans la joie et l’amour, il risque moins de tomber dans des zones de noirceur durant son sommeil et fera alors moins de cauchemar. Faites de belles visualisations avant le sommeil et échangez des câlins tendres et réconfortants.
- Apprenez à votre enfant qu’il a du pouvoir sur ce qu’il vit et ressent. Il peut laisser s’écouler ce qu’il ne veut pas ressentir. Aidez-le à évacuer les émotions négatives qu’il absorbe par des exercices de respiration et de la visualisation.
Le but de cet accompagnement, c’est d’aider l’enfant à passer de la peur à l’amour.
La sagesse des enfants
« Je sais ce que je vais dire aux fantômes: Va, monte dans la lumière, je te donne de l’énergie pour que tu montes dans le ciel. »
« Quand notre âme ne rentre pas bien dans notre corps, on perd de l’énergie. »
« Quand je ne me sens pas bien, je me mets dans la lune…comme ça… Et puis, je laisse tout sortir de moi et je me sens mieux. »
» Dans mon corps, j’adore mon coeur. »
« Quand je te donne de l’amour, j’en ai d’autre qui apparaît. »
« Un coeur ça peut se briser hein! Et ça peut se réparer hein! Quand on sourit et qu’on est content, notre coeur se répare. »
« C’est dur d’être un humain. »
« Je suis plus accrochée au ciel qu’au sol. Mais il faut s’accrocher au deux. »
« Je vais toujours te pardonner parce que tu es magnifique. »
Les émotions
Vous avez de la compassion pour un enfant qui est triste.
En avez-vous aussi pour un enfant en colère?
On a tendance à se fâcher contre un enfant en colère, n’est ce pas?
Mais pourtant, la colère est aussi souffrante que la tristesse pour l’enfant qui n’est pas capable de la contrôler.
Est-ce que c’est en étant en colère contre sa colère que vous allez lui apprendre à se contrôler?
Enfant, j’étais extrêmement présent à ce qui se passait en moi et en dehors de moi. De ce fait, je ressentais intensément les tensions et les souffrances des autres. (…) Avec le recul, je me rends compte que cette capacité empathique m’a amené à vouloir aider les autres. D’autant plus que, chaque fois que je pouvais m’adonner à la contemplation paisible et silencieuse, la joie qui naissait en moi était accompagnée d’un immense élan d’amour. Je n’avais alors plus peur des autres. Je me sentais relié à eux. J’avais le sentiment de ne faire qu’un avec eux.