Les dépendances
Les dépendances naissent toutes d’une volonté de combler le vide présent à l’intérieur de soi et d’un désir inconscient d’étouffer cette souffrance sourde qui ronge le corps et l’esprit. C’est un mécanisme de défense néfaste qui amène à long terme encore plus de souffrances. La dépendance amène la personne à fuir la réalité, à éviter d’entrer en elle-même pour se voir dans sa globalité, au risque d’y voir le sombre. La dépendance est une façon d’entrer dans le déni de soi.
La dépendance utilise un plaisir immédiat pour créer temporairement une sensation de bien-être et ainsi diminuer la souffrance. Le problème c’est que la sensation de bien-être est éphémère, alors pour ressentir à nouveau le bien-être, le comportement est répété et la dépendance s’installe. Cette installation peut être très rapide et sournoise et elle peut demeurer longtemps inconsciente.
Le bien-être associé à une consommation est temporaire parce que rien d’extérieur à nous ne peut réellement venir nous combler. Cela peut malheureusement prendre du temps à comprendre et à réaliser.
De plus, les dépendances sont souvent dommageables pour la santé et certaines peuvent altérer les fonctions cognitives. La dépendance est néfaste parce qu’elle est déséquilibrée; un excès crée forcément du dommage.
Le seul moyen de sortir d’une dépendance, c’est d’apprendre à remplir soi-même son vide intérieur, de guérir son ego blessé pour diminuer ses souffrances et d’aller vers une joie naturelle, pure et spontanée (voir la page sur la guérison des blessures émotionnelles).
Les types de dépendances
- À des substances (tabac, alcool, drogues)
- Au travail et à l’argent
- Au jeu et à la vie sociale
- À la consommation des biens matériels
- À la sexualité et à la pornographie
- Aux réseaux sociaux et aux écrans
- À l’activité physique
- À la nourriture / sucre / sel
- À une ou des personnes (dépendance affective)
- Aux pensées
L’alcool
Un outil de gestion de la douleur?
C’est un choix. Voyons si ce choix est éclairé.
L’alcool abaisse le niveau de conscience. La personne croit, au moment de son effet, qu’elle ne souffre plus. Mais la souffrance continue et ne peut qu’augmenter parce que l’alcool nous fait perdre notre pouvoir de guérison.
En buvant, on remet, entre les mains de l’alcool, notre désir de ne plus souffrir. Mais l’alcool est complètement incompétente pour accomplir cela.
De boire pour s’engourdir, est le meilleur moyen de faire durer la souffrance.
Mais vous vous dîtes que vous buvez seulement pour vous amuser… c’est pareil. Vous ne vous en rendez pas compte. La réalité vous paraît tellement banale que vous ressentez le besoin d’altérer vos sens pour ressentir de la joie. Alors vous ne comprenez pas vraiment l’essence de la joie.
Quand tu as mal, n’ouvre pas une bouteille de vin. Assieds-toi pour méditer. Écoute ce que cette souffrance a à te raconter. Puis répète-toi des phrases positives choisies en fonction de ce que tu dois dépasser. Et ces phrases, quand tu t’y abandonnes complètement, en toute confiance, elles te feront sentir mieux. Ça fonctionne avec une étonnante puissance. C’est évidemment plus difficile à faire que de s’ouvrir une canette de bière mais ça en vaut vraiment la peine!
Quel sera ton choix?
Je ne juge pas ton choix, parce que c’est ton choix. Mais je sais que le choix de l’alcool ne fera que ralentir ton évolution.
Nous avons tous un besoin intrinsèque d’intensifier notre énergie. Pourquoi? Parce que cela nous élève au-dessus de la banale réalité quotidienne. Sans cela nous pouvons facilement rester pris dans des routines et des habitudes, et parfois même être pris au piège de notre propre vie.
Pourtant, bien des gens laissent ce désir de faire monter l’énergie passer dans l’inconscient. Ils trouvent plutôt des façons de planer en consommant de la drogue ou de l’alcool. Cette consommation crée un éloignement temporaire de la sensation de stagnation inhérente au quotidien. Mais si cela est fait dans l’inconscience, une scission s’instaure entre la montée et la descente. En effet, ces gens ressentent la descente comme le fait de ne plus planer. Et comme ils veulent désespérément retrouver cette sensation de planer, il leur est facile de poursuivre leur consommation et de se créer des accoutumances. Et étant donné que cette montée n’est pas ancrée dans la réalité quotidienne, ils se sentent dichotomisés.
Dans le tantra, ce travail énergétique consiste à consciemment élever le niveau de l’énergie, à la faire passer des vibrations basses, les plus lourdes, aux vibrations élevées, les plus légères. (…) Nous pouvons accéder à de tels moments d’expansion par nos ébats tantriques, mais aussi par la danse, le chant, la créativité, le yoga, la respiration et le travail énergétique.
La dépendance aux réseaux sociaux
Cette dépendance provient du besoin humain de se connecter aux autres. Par contre les réseaux sociaux ne peuvent pas donner de connexion réellement satisfaisante sur le plan humain parce qu’il manque le plus important. C’est ce qui fait que les gens ne sont jamais rassasié et y retourne toujours plus. C’est comme si tu manges quelque chose mais que tu ne peux pas profiter pleinement de sa saveur. Tu vas continuer d’en prendre pour combler ton manque de satisfaction.
Je pense que ce qui nous éloigne des contacts humains réels c’est en réalité la peur. La peur d’être rejeté, critiqué, ridiculisé et d’avoir mal. C’est beaucoup plus facile de se protéger derrière un écran.
Il y a aussi une certaine paresse qui s’installe et qui nous évite de faire l’effort d’apprendre le partage et de prendre le risque d’avoir mal en relation avec les autres. Pourtant, les écrits sur les réseaux sociaux peuvent parfois faire si mal parce que la conséquence des mots est non visible.
Les réseaux sociaux nous éloignent des autres et de nous même.
La connexion aux autres est tellement plus riche sans peurs.
Comment se connecter mieux aux autres:
- Regarder l’autre dans les yeux.
- Essayer de ressentir son énergie et ses émotions.
- Écouter autant le language verbal que non verbal.
- Ne pas laisser les jugements brouiller la connexion à l’autre.
Et tout cela ne peut pas se faire à travers les mots d’un écran.
La dépendance aux pensées
Votre relation actuelle avec votre psyché est une forme de dépendance. Votre esprit vous adresse constamment toutes sortes de demandes, et vous consacrez votre vie à satisfaire ces demandes. Si vous voulez être libre, vous devez apprendre à traiter votre psyché comme n’importe quelle autre dépendance.
Vous pouvez arrêter cette absurdité qui consiste à écouter les éternels problèmes de votre psyché. Vous pouvez y mettre fin. Vous pouvez vous réveiller le matin, aborder votre journée avec enthousiasme et ne pas vous inquiéter de ce qui va arriver. Votre vie quotidienne peut prendre des allures de vacances perpétuelles. Vous pouvez avoir du plaisir à travailler, à passer du temps avec votre famille et à profiter de la vie. Cela ne veut pas dire que vous ne donnez pas le meilleur de vous-même; vous avez simplement du plaisir à le faire. Puis, le soir au moment de vous endormir, vous lâchez prise. Vous vivez simplement votre vie sans tension ni inquiétude. Vous vivez réellement votre vie au lieu d’en avoir peur ou de lutter contre elle.